Voor mijn vele franstalige collega's : Liliane, Christiane, Patricia, Dominique, Natacha, Christian, Céline, Geoffrey, Nicolas et bien d'autres.
Als kleine jongen moest ik soms op zolder door het kleine dakraampje kruipen op het kleine platform aan de achterzijde van ons huis. Een ijzingwekkende diepte lag dan voor mij. Maar in het midden stond enerzijds het object dat de reden was van deze beproeving maar anderzijds ook mijn houvast : onze TV-antenne !
Om de zoveel tijd was het weer van dat, het TV-signaal ontdoen van witte ruis en storingen door te draaien aan dat ding na wat hevige wind. "neen", "nog een beetje" "te veel".....dat was de codetaal die gebruikt werd.
We hadden brussels vlaams, brussel frans, frankrijk 1, 2 en 3 en ook nog nederland 1 en 2. Brussel Vlaams met nonkel Bob, Johan en de Alverman, Canzonissima, Wachtwoord, van Pool tot Evenaar, spel zonder grenzen... Nederland met de Berend Boudewijnkwis al kan dit ook al wat later geweest zijn. Maar geboren en wonende in Wevelgem aan de Schreve (de Franse grens) stond de TV geregeld op één van de Frankrijks. L'école des fans met Jacques martin op zondagnamiddag was één van de wekelijkse afspraken. Blokken avant-la-lettre met "des chiffres et de lettres"."Le compte est bon" en ook Maître Capello.
Daar werden wellicht de eerste zaadjes geplant voor de waardering van het frans als taal.
Omstandigheden hebben in de hand gewerkt dat mijn kennis van de taal van Macron op een mooi niveau staat. Een groot gedeelte van mijn legerdienst bij een eentalige luitenant, makelaars uit Ronse en omstreken. Maar de grote stap voorwaarts kwam er in elk geval met de professionele verhuis naar Brussel. En na meer dan twintig jaar denk je niet langer in het nederlands maar ook in het frans, je vertaalt je zinnen niet meer maar je spreekt ze uit. Taalkennis blijft nog steeds een troef.
Gecombineerd met mijn liefde voor muziek komen we finaal uit bij het franse chanson. Hoewel mijn all-time favourite een nederlandstalig lied is (verloren hart, verloren droom van Johnny White : klik hier) en ik dankzij het onvolprezen programma 'radio gaga' mijn actuele nummer één leerde kennen (mag ik dan bij jou van Claudia de Breij : klik hier) staan er heel wat gekende maar ook ongekende pareltjes in het Molières in mijn top X. Gekende performers als Maurane, Patricia Kaas, Julien Clerc, Lara Fabian, uiteraard Johnny...enz maar ook mindere grote goden en godinnen als Chimène Badi, Patrick Fiori, Garou of de te vroeg overleden Gregory Lemarchal. Af en toe kun je door zinnen uit hun liedjes te citeren collega's van onder de taalgrens van verbazing doen achterover slaan.
De meester blijft uiteraard ene Jacques Brel, le grand Jacques, maar hoewel blijkbaar een chagrijnig ventje ben ik grote fan van de in Armenië geboren Charles Aznavour waarvan ik een pareltje wil delen. Niet zijn "she", "mes emmerdes" of "la mama" maar wel "comme als disent".
In eerste instantie ontdek je een lied met een vocabulaire om lyrisch van te worden, maar weet dat Aznavour dit lied schreef begin zeventiger jaren geïnspireerd door zijn secretaris/chauffeur. Als eerste zong hij openlijk over homoseksualiteit : "je suis un homo comme als disent."
Om de lezer de moeite te besparen hieronder de link naar het lied en de volledige tekst waarbij ik enkele favoriete passages aangestipt heb.
J’habite seul avec maman
Dans un très vieil appartement
Rue Sarasate
J’ai pour me tenir compagnie
Une tortue, deux canaris
Et une chatte
Pour laisser maman reposer
Très souvent je fais le marché
Et la cuisine
Je range, je lave, j’essuie
A l’occasion je pique aussi
A la machine
Le travail ne me fait pas peur
Je suis un peu décorateur
Un peu styliste
Mais mon vrai métier, c’est la nuit
Que je l’exerce, travesti
Je suis artiste
J'ai un numéro très spécial
Qui finit en nu intégral
Après strip-tease
Et dans la salle je vois que
Les mâles n’en croient pas leurs yeux
Je suis un homme, oh !
Comme ils disent
Vers les trois heures du matin
On va manger entre copains
De tous les sexes
Dans un quelconque bar-tabac
Et là, on s’en donne à cœur joie
Et sans complexe
On déballe des vérités
Sur des gens qu’on a dans le nez
On les lapide
Mais on le fait avec humour
Enrobé dans des calembours
Mouillés d’acide
On rencontre des attardés
Qui pour épater leur tablée
Marchent et ondulent
Singeant ce qu’ils croient être nous
Et se couvrent les pauvres fous
De ridicule
Ca gesticule et parle fort
Ca joue les divas, les ténors
De la bêtise
Moi les lazzis, les quolibets
Me laissent froid puisque c’est vrai
Je suis un homo
Comme ils disent
A l’heure ou naît un jour nouveau Je rentre retrouver mon lot
De solitude
J’ôte mes cils et mes cheveux
Comme un pauvre clown malheureux
De lassitude
Je me couche mais ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie
Si dérisoires
A ce garçon beau comme un dieu
Qui sans rien faire a mis le feu
A ma mémoire
Ma bouche n’osera jamais
Lui avouer mon doux secret
Mon tendre drame
Car l’objet de tous mes tourments
Passe le plus clair de son temps
Aux lits des femmes
Nul n’a le droit en vérité
De me blâmer, de me juger
Et je précise
Que c’est bien la nature qui Est seule responsable si
Je suis un homo
Comme ils disent
Dans un très vieil appartement
Rue Sarasate
J’ai pour me tenir compagnie
Une tortue, deux canaris
Et une chatte
Pour laisser maman reposer
Très souvent je fais le marché
Et la cuisine
Je range, je lave, j’essuie
A l’occasion je pique aussi
A la machine
Le travail ne me fait pas peur
Je suis un peu décorateur
Un peu styliste
Mais mon vrai métier, c’est la nuit
Que je l’exerce, travesti
Je suis artiste
J'ai un numéro très spécial
Qui finit en nu intégral
Après strip-tease
Et dans la salle je vois que
Les mâles n’en croient pas leurs yeux
Je suis un homme, oh !
Comme ils disent
Vers les trois heures du matin
On va manger entre copains
De tous les sexes
Dans un quelconque bar-tabac
Et là, on s’en donne à cœur joie
Et sans complexe
On déballe des vérités
Sur des gens qu’on a dans le nez
On les lapide
Mais on le fait avec humour
Enrobé dans des calembours
Mouillés d’acide
On rencontre des attardés
Qui pour épater leur tablée
Marchent et ondulent
Singeant ce qu’ils croient être nous
Et se couvrent les pauvres fous
De ridicule
Ca gesticule et parle fort
Ca joue les divas, les ténors
De la bêtise
Moi les lazzis, les quolibets
Me laissent froid puisque c’est vrai
Je suis un homo
Comme ils disent
A l’heure ou naît un jour nouveau Je rentre retrouver mon lot
De solitude
J’ôte mes cils et mes cheveux
Comme un pauvre clown malheureux
De lassitude
Je me couche mais ne dors pas
Je pense à mes amours sans joie
Si dérisoires
A ce garçon beau comme un dieu
Qui sans rien faire a mis le feu
A ma mémoire
Ma bouche n’osera jamais
Lui avouer mon doux secret
Mon tendre drame
Car l’objet de tous mes tourments
Passe le plus clair de son temps
Aux lits des femmes
Nul n’a le droit en vérité
De me blâmer, de me juger
Et je précise
Que c’est bien la nature qui Est seule responsable si
Je suis un homo
Comme ils disent